Sur la ligne d'attente

En manque d'inspiration, elle vient, pas le temps de s'en servir qu' elle repart déjà. Mon moral lui joue aussi au ping-pong.

Le destin ? quel destin ? car le bonheur se partage et pas le malheur, j'innove. Ma perspective d'avenir me fait peur, trop, peur.
Dois-je croire en ce que je vois ?

La métaphore du moment pèse lourd sur ma pensée: J'ai vu une oasis dans le désert, rien ne m'empêche d'en revoir une autre, je dois donc arrêter d'y aller.

Pourtant les illusions font vivres, c'est si beau de croire en une chose, de s'obstiner. On se souvient de la caverne, où se trouvait des gens enchainés par le coup par les bras par les jambes, ils ne regardaient que le mur, ils ne voyaient qu'une chose: c'était l'ombre des choses. L'ombre des choses n'est aucune réalité, au niveau de l'affirmation d'un objet tel que je le perçois, ce n'est ni le vrai ni le faux.

Nous sommes nos propres esclaves, enchaînés sur nous même, quand ce n'est pas sur notre société, dépendant, toujours dépendant.



La vie est un changement, mais le concept de vie est inchangé, c'est ça: le problème. Vivre c'est changer certes, mais la vie reste tel qu'elle est.

Quel sens a la vie ? en tant qu'humain on ne peut y répondre, il faut sortir du contexte, c'est pour cela que la mort nous donnera des réponses, quelles qu'elles soient.

fond sonore: Zero 7 : In The Waiting Line

A l'origine ce texte fut publié le 23/03/07. Republication le 29/08/2007